Michel Boutet

Atelier d’écriture

Ce n’est pas rien de se raconter, c’est un beau risque à prendre, le risque du plaisir, de la découverte, de la mise en valeur de nos vies irremplaçables. Le risque de trouver le mot qui est derrière le mot, le risque d’ouvrir la malle aux trésors de nos souvenirs et d’en faire un objet vivifiant.

Thierry Bénéteau

Cette rencontre fera suite à une représentation du spectacle Tout rond ; nous échangerons sur la spécificité du très jeune public. A partir de questions posées par les participants, je pourrai : ~ partager ma longue expérience avec les tout-petits, ~ apporter des réponses concrètes, ~ proposer des techniques de jeu, ~amener des pistes de travail, ~ donner l’envie de se former, d’aller plus loin.

Nous aborderons les sujets suivants : ~ la préparation du moment « bébé spectateur », ~ l’accueil du public, ~ la rencontre avec l’enfant et avec les adultes qui l’accompagnent, ~ la manipulation des objets, objets insolites, jouets sonores, ~ la voix (variations, timbre, rythme).

Cette rencontre n’est pas une formation « classique ». Il s’agit d’un échange d’expériences, le partage d’une longue pratique qui parfois pourra permettre le « déblocage » et le « contournement » de certaines difficultés rencontrées. L’échange se fera dans une salle suffisamment grande et confortable, favorisant la discussion. Les participants seront placés en arc de cercle autour du conteur.

Public concerné : toute personne travaillant auprès des tout-petits (0/4 ans) – Durée : une demi-journée (3h) ou 1 journée (6h) – Nombre de participants : nombre idéal 12 (maximum 15)

Christel Delpeyroux

Quand le conte fait son cinoche : causerie contée
 -Dis, comment ça se fait que quand tu racontes une histoire, ça fait du cinéma dans ma tête ? –  Mais, euh, pas Blanche-Neige, elle est trop nulle, tu veux pas nous raconter plutôt ton histoire de princesse guerrière ?

Ah lala, si vous saviez ce que cachent ces histoires… Parce que si les conteurs et les conteuses se font un sacré cinoche avant même de commencer à raconter, le cinéma s’est aussi inspiré des trames du conte traditionnel… Déjà, avant Walt Disney… et puis dans la Guerre des Etoiles… Bon. Le plus simple c’est que je vous raconte. Vous êtes bien installés ? Ouvrez grand votre imaginaire, ça tourne !

Ateliers et formations à la demande

De 1 à 5 jours selon les thèmes abordés. Par exemple : Construire ses images – Faire vivre les personnages à travers soi – Travailler à partir de plusieurs versions – Commencer à raconter…

Formation Littératures de l’imaginaire (Science-fiction, fantasy, et fantastique)

En 1 ou 2 jours
Comment se repérer dans les différents genres et sous-genre de l’Imaginaire, identifier les grandes thématiques…
Christel Delpeyroux a donné régulièrement cette formation pendant plus de 10 ans au CNFPT Petite couronne de l’Ile-de-France, ou en interne au sein de bibliothèques ou de réseaux de bibliothèques.

Florence Férin

« Au cœur de la parole » : découvrir et expérimenter la pratique artistique du conteur  

Ce stage est ouvert à tous, débutants ou plus confirmés. Les qualités de  chacun seront mises en avant, pour qu’elle ou il fasse confiance à son propre univers. Cet atelier de découverte théorique et pratique permettra aux participants, en un temps court mais de manière significative, de saisir l’essentiel du vaste univers du conte  et de  goûter au plaisir réel  de conter en devenant auteur et interprète de sa propre parole.  En cinq journées, nous allons : Aborder l’univers du conte et de l’imaginaire en jeux d’improvisation et d’exploration. Apprendre à repérer  la structure des contes et comprendre le véritable travail du conteur. Approfondir notre recherche sur la littérature orale et  donner de notre personne  à un conte choisi. Découvrir comment créer à partir de cette matière vivante pour  faire d’un « conte d’hier », un conte qui nous parle aujourd’hui, dans sa pleine dimension et avec sens.  Nous amuser concrètement à la mise en jeu, de la voix, du corps, de l’écoute,  en face d’un auditoire. Toucher  du bout de la langue, du bout des doigts et de la densité  de notre corps,  la notion de pleine présence donnant vie au conte et ouvrant l’espace devant nous. Saisir comment « oraliser » ce conte en invitant l’auditeur à y trouver sa place de créateur, lui aussi.  Oser une prise de parole à la fois libre et investie, en étant porté par l’écoute des autres. Apprécier le cadeau de notre propre écriture orale.

Atelier de création « La puce à l’oreille »

L’objectif de cet atelier est de créer un conte avec l’oralité comme seul moyen et l’imaginaire de chacun comme seule source. Comme des cuisiniers nous allons chercher des ingrédients qui deviendront des contraintes de création. Va se mettre en place un scenario un début d’histoire, qui sera conté par chacun devant le groupe présent. Le travail de la conteuse sera justement de rassembler les imaginaires pour proposer la fois suivante un début de conte rassemblant toutes les idées. En deux demi-journées par groupe ou par classe et uniquement à l’oral, le conte est créé.  L’imaginaire de chacun est respecté. Le conte inventé est celui de chacun, tout en étant celui de tous.

Florence Férin est formatrice référente pour L’Eolienne à  Marseille – pour en savoir plus cliquez ICI

Mamadou Sall

Atelier conte pour le jeune public

Les histoires de Mamadou Sall proviennent d’Afrique de l’ouest (Mauritanie, Sénégal…) ; cet atelier offre aux participants la découverte d’une autre culture.

Il permet aux enfants de créer et stimuler leur imaginaire autour d’une histoire choisie parmi le répertoire de Mamadou Sall. Après une séance de conte, les élèves choisissent une histoire, puis le conteur et le groupe la « détricotent » afin d’en comprendre la trame, de cerner les actions importantes et les personnages principaux. Puis les enfants travaillent sur l’écriture de leur histoire, avec leurs mots et leurs propres images. Selon l’âge, plusieurs séances sont nécessaires. Après l’écriture, chaque élève se voit confier un passage du récit à illustrer ou la partie de l’histoire qui a retenu le plus son attention. Puis des ateliers pour raconter l’histoire sont proposés. Chaque enfant s’initie à dire un texte « à la manière du conteur » en prenant confiance en lui et apprend à entrer dans la peau des personnages. A la fin des ateliers d’écriture et d’apprentissage à l’art de raconter, la production du groupe peut prendre diverses formes : – un recueil sous forme d’album peut être produit, rassemblant le texte écrit et les illustrations produits par les enfants. Cette production doit être au minimum équivalente au nombre de participants. – une exposition pour mettre en valeur le travail auprès des autres élèves de l’école, des parents et/ou présenter lors d’une cérémonie. – d’autres supports comme un enregistrement audio ou dvd peuvent être envisagés. – une représentation en fin d’année, en public, devant les parents, les autres élèves, etc.

L’atelier conte s’adresse aux élèves de la maternelle au collège. Durée d’un atelier : 3 heures / demi-journée Nombre d’atelier minima : 4 à 5 jours. Pour une production d’ouvrage, il est nécessaire de compter 10 à 12 ateliers répartis sur plusieurs semaines.

Sylvie Vieville

Parole incarnée et présence corporelle 

À partir des projets, des contes et des histoires apportés par les participants, Sylvie Vieville propose de développer l’art du conte en lien avec le geste et la présence. 

A partir de différents ateliers, individuels, en duo ou collectifs, plusieurs objectifs seront visés :

– Laisser résonner les contes dans la corporalité, l’espace et l’instant présent

– Développer le sens du rythme et du silence

– Etre conscient de sa place dans l’espace et de la force du geste, si petit soit-il

– Eveiller, affiner la perception sensorielle et la mettre au service de ce qui se raconte

– Accueillir les émotions comme des partenaires de jeu

– Se mettre en lien avec l’authenticité de la parole et sa puissance créatrice

– Déployer l’état de disponibilité, se laisser surprendre, oser la nouveauté…

Ces pratiques ont pour effet non seulement de développer la palette expressive, mais aussi de nourrir le désir de dire.

Participants : 12 maximum