Presse – Arleen Thibault
C’est (également) du côté de ses souvenirs d’enfance qu’Arleen Thibault a été pioché pour bâtir son spectacle Le Vœu, proposé à La Maison de la culture Rosemont-La-Petite-Patrie, jeudi 24 octobre au soir. Les souvenirs d’une « fille de blocs », comme elle le dit elle-même, une fille qui a grandi en ville (à Québec), et non en pleine campagne. Le récit qu’elle nous conte est donc fondé sur des histoires urbaines, des mythes qui ont hanté la petite communauté de voisins d’appartements dans laquelle elle a passé une partie de son enfance et adolescence. Chez Arleen Thibault, le merveilleux peut surgir à tout moment, notamment dans le tambour d’une banale machine à laver, sous la forme d’un «laideux », une sorte de génie des temps modernes qui permet aux habitants de l’immeuble de voir exaucer un vœu. Dotée d’une belle énergie, d’un accent québécois pur jus, d’une bonne dose d’humour et d’autodérision, la conteuse s’accompagne elle-même sur scène de plusieurs instruments (accordéon, harmonica, cuillères musicales) et ne ménage guère sa peine pour raconter ses histoires, chanter et embarquer le public dans un voyage rocambolesque et plein de péripéties sur les traces de la jeune fille qu’elle était à 13 ans(…). J’avais déjà eu l’occasion d’entendre Arleen Thibault en janvier au cours d’une présentation d’un spectacle en cours lors d’une « sortie de chantier » après une résidence d’écriture à La Maison du conte de Chevilly-Larue. J’avais été conquise par son énergie et sa capacité à mêler art du récit et humour (avec des techniques relevant parfois du stand-up). J’avais très envie de la revoir sur scène, ce qui est désormais chose faite grâce à la programmation du Festival Interculturel du Conte de Montréal.
Cristina Marino L’Arbre aux Contes Le Monde octobre 2019
« À la Fab, on pense que Fred Pellerin a de la compétition avec Arleen Thibault »,
« Une conteuse exceptionnelle ! »
« Au terme de cette présentation atypique, Arleen Thibault a brûlé les planches. Facétie et musique ont émaillé ces contes déconcertants par la nature de ses sujets comme ces « trois belles femmes qui sont arrivées, prénommées la migraine, la crampe et la mort », mais où le bruitage naturel et la gestuelle bien construite par la conteuse ont suscité le rire. La conteuse avec son petit air clownesque et son accent québécois a su dans ce bel écrin de verdure du prieuré d’Azay-le-Brûlé accrocher l’attention des 200 auditeurs présents. »
« Arleen, au sommet de son art ! »
« Un grand charisme, une voix particulière, l’oeil pétillant et une présence qui va la mener très loin…»
« Une écriture originale et pleine d’humour… ! »
« Arleen Thibault, une conteuse à surveiller, de grand talent ! »
« Sa force, c’est son intensité, la richesse de sa langue. Touchant ! »
« Savoureux, hilarant ! Arleen Thibault a un regard fin sur les choses, un langage imagé, une voix puissante ! »