Pourquoi un récit de fantasy ?

J’ai toujours été attirée par la fantasy : des rebondissements étonnants, de l’aventure, des personnages forts et nuancés, et, l’air de rien, des réflexions sous-jacentes sur la réalité humaine, qu’elle soit individuelle ou sociale.

Il y a un jeu savoureux à plonger dans ces univers à la fois cohérents et fantasmagoriques, qui nous décollent de notre réalité pour mieux nous aider à y réfléchir…

Qu’est-ce que ça raconte ?

En une phrase… L’histoire d’une femme qui cherche à éliminer l’homme qui a détruit sa famille et mis tout un pays sous sa coupe. Évidemment, l’intrigue va obliger les personnages à évoluer… mais dans quel sens ? Il y sera question de vengeance, de quête du pouvoir, de loyauté, d’amour, de métamorphose… Un héros/héroïne est-il celui ou celle qui maîtrise, qui domine ? Et dominer, maîtriser quoi, qui ? Soi, les autres, le pouvoir, le monde ? Faut-il remodeler le monde pour le sauver ? Acquérir et exercer du pouvoir nous permet-il d’élever notre humanité ou nous ramène-t-il vers nos instincts primaires ?

Raconter un récit de fantasy, c’est évidemment imaginer une histoire et des des personnages, mais c’est aussi inventer un monde, comment il a été créé, comment fonctionne la magie…

Je ne voulais pas de magie inexplicable, de genre vous agitez une baguette et pouf ça marche… Ici, elle se fait en agissant sur la Toile, le tissu fondateur du monde, qui relie chaque chose et chaque être. Ce qui permet d’explorer de façon à la fois symbolique et explicite les relations qui nous régissent : relations à soi, aux autres ou au monde.